Mémoires d’Elfes, notre histoire

Pour faciliter la compréhension du BG, voici un petit dictionnaire des noms propres :

Anciens Elfes Blancs
Fwsage = Âridhren = Roi Avisé
Redo (Redolegna ^^) = Pethtîr = Parole Juste
Brutos = Hostranc = Gros Bras
Fredlic = Lalaithsaew = Poisson Rieur
Eldoctor = Faèreinior = Esprit Ancien
Corsair = Corucirion = Marin Sournois
Knightlooser = Mochbenpeleth = Chevalier Ayant Perdu Son Eclat
Alex2408 = Malthenfalas = Côte Dorée

Nouveaux Elfes Blancs
Kingadri = Ârforon = Roi du Nord
Alex888 = Nêltoloth = Trois Huit
Phoenix35 = Aewenlûth = Oiseau Magique
Warer = Maethoruin = Guerrier Rouge
Oritanakans = Edhel aglareb = elfe glorieux
Elros = Tar-Minyatur = nom royal d’Elros d’après JRR Tolkien

Introduction : Origine des Elfes

D’après les plus vieux grimoires connus, la naissance des Elfes remonte à la nuit des temps. Pendant la génèse, la déesse Neutra a toujours pris grand soin d’observer la plus parfaite neutralité dans tous les conflits qui ont agité le monde depuis sa création. Pour tromper l’ennui mortel qui la guettait elle donna naissance aux Elfes, une race magnifique, plus proche de la nature qu’aucune autre. Elle les avait faits plutôt petits et de caractère méfiant, les avait dotés d’oreilles très longues et fines, leur avait fait cadeau d’une vue perçante et d’une longévité exceptionnelle. D’elle, ils tirèrent leurs enseignements et apprirent à adopter, comme leur divinité et comme la nature, une attitude distante et détachée du monde qui les entoure.
Puis Neutra chargea sa propre fille Coccifera, déesse verte des forêts et des végétaux de veiller sur le peuple Elfe. C’est ainsi que lors de la guerre contre les dragons, Coccifera, suivant les préceptes que sa mère lui avait enseignés, opposa la plus passive des résistances à l’envahisseur. L’armée des dragons ne pouvait avancer sans que la forêt ralentisse leur progression, et chaque fois que les orcs asservies défrichaient et créaient des brèches au sein de cette vie végétale, la forêt semblait se refermer pour combler leurs avancées. Jamais les dragons ne purent venir à bout des Elfes… Bien au contraire, les Elfes en capturèrent quelques uns et à force de patience parvinrent à les domestiquer.
Mais cette guerre avait causé de profondes mutations. Certaines plantes avaient changé, et dévoraient maintenant la chair de tout intrus… Même le peuple des Elfes s’était transformé. Dans l’espoir de découvrir de nouvelles voies à opposer aux dragons, certains elfes avaient expérimenté des techniques magiques jusqu’alors jamais pratiqués. Certains avaient basé leurs recherches sur les enchantements, tandis que d’autres tentaient de trouver une réponse dans l’essence même de la mort. Le peuple Elfique restait uni mais fut dès lors composé de trois groupes distincts : Les Hauts-Elfes et leurs enchantements, les Elfes Noirs et leur nécromancie, et enfin, l’immense majorité de ceux qui restèrent fidèles à l’esprit de Neutra, les Elfes des bois.

Chapitre 1 : La première génération d’elfes

Le sacrifice libérateur

C’était il y a fort longtemps…
Mais c’est resté ancré dans la mémoire collective du peuple elfe : le sacrifice de la jeune Tarya avait sauvé les elfes de ces êtres malfaisants qu’on nommait korrigans…
Les livres anciens rapportent le récit du combat titanesque qui avait opposé la jeune elfe Tarya à Mandos, le chef suprême des korrigans. On peut y lire :
“L’affrontement avait duré quatre jours. Un déferlement ininterrompu de magie avait fait tremblé le monde. Au crépuscule du quatrième jour, l’issue du combat était toujours incertaine. La jeune elfe changeât alors de tactique : au lieu de porter des coups magiques, elle se mit à voler la mana de son ennemi. En quelques assauts, elle fût littéralement saturée de mana ! Puis, elle lâcha son ultime coup : un éclair magique d’une puissance dévastatrice ! Sous la violence inouïe de l’attaque, Mandos fût réduit en nuage de poussière grise. Mais Tarya payât très cher pour avoir utilisé cette invocation destructrice : Elle fût aussitôt pétrifiée ! Sous l’effet d’une secousse tellurique déclenchée par ces débordements magiques, la fabuleuse statue de pierre se lézarda et se divisa alors en six runes…”

Les elfes de Tarya : grandeur et décadence

Puis les elfes quittèrent leurs forêts originelles pour rejoindre Inutopia et le monde des hommes. Patiemment, ils créèrent la première communauté elfique d’Inutopia, communauté qu’ils baptisèrent « elfes de Tarya » en mémoire de la jeune martyre. Cette communauté, puissante et structurée, était dominée par un chef unique, l’Elfe de lumière, encadré par le cercle restreint des elfes blancs.
La communauté se développa, prospéra mais certaines rumeurs apparurent insidieusement. Ces rumeurs enflèrent, tel l’orage qui arrive au loin, puis le malheur fondit, implacable et hideux, sous les traits du Chevalier noir d’Inutopia ! Tel un nazgûl vengeur, il frappa de son courroux certains elfes à plusieurs reprises.
Les causes d’un tel acharnement furent dévoilées et la vérité éclata alors au grand jour ! La soif de pouvoir avait perverti certains elfes, y compris parmi la garde rapprochée du chef suprême. Les korrigans étaient revenus !!! Ils avaient même infiltré le cercle des elfes blancs à l’insu de l’Elfe de lumière. Le discrédit fut jeté sur les elfes de Tarya… Déshonoré, l’Elfe de lumière choisit le chemin de l’exil et quitta la communauté.
Ce fût une période noire dans notre histoire. La communauté vécut des heures sombres, les korrigans s’entredéchiraient pour le pouvoir et répandaient leur fiel parmi les elfes… L’histoire semblait se répéter, mais cette fois, il n’y avait pas de Tarya !

Chapitre 2 : La reconquête

Le temps de l’exil

Fuyant la violence, la haine et la bêtise des korrigans, la plupart des elfes décidèrent de s’exiler…
Pendant que nombre d’entre eux menaient une existence solitaire, désoeuvrée et triste, une poignée de fidèles parmi les fidèles se regroupèrent et découvrirent une forteresse abandonnée de la forêt de Brocéliande ; dans ce qui restait de l’ancienne Camelot, sous la bannière des chevaliers de Brocéliande, ils mirent au point la reconquête de leur forêt sacrée…
Patiemment, chaque jour, ils pénétraient dans leur ancienne forêt pour construire, à l’insu de ses occupants, une ville jumelle de leur ancienne capitale qui était rongée par la bêtise et la haine des korrigans. Protégée par une aura magique qui la rendait invisible, une nouvelle cité sortît de terre : Minas Edhelrim.
Parallèlement, de nombreux elfes sortaient de leur exil solitaire et venaient grossir les rangs des exilés. Le groupe se structurait progressivement : les elfes des bois développèrent leur science du combat, les enchanteurs découvrirent de nouveaux pouvoirs magiques, les nécromanciens apprirent à maîtriser loups garous et démons.
Enfin… Ils furent prêts !

L’inoubliable bataille

Le grand jour était arrivé, ces valeureux guerriers partirent en direction d’Aer Taur Edhelrim, leur ancienne forêt, prêts à affronter ces horribles korrigans et libérer les elfes encore sous leur influence.
Ils avaient fière allure à la tête de leurs puissantes armées. Lorsqu’ils arrivèrent à la lisière de leur forêt ancestrale, les arbres s’écartèrent pour leur laisser un large passage. Non seulement la forêt les laissait passer sans gêne, mais elle les cachait à la vue des korrigans.
Les troupes arrivèrent en vue de leur ancienne cité… La ville idéale qu’ils avaient connue jadis avait laissé la place à un amoncellement de taudis nauséabonds. Les murs blancs étaient noircis par les fumées, la poussière et les déjections animales. Les jardins suspendus étaient désormais jonchés de branches desséchées et de déchets d’origine incertaine.
Sans s’attendrir davantage, les armées elfes se ruèrent à l’assaut de leur cité déchue. Plus rapides, les cavaliers et les dragons furent les premiers à fondre sur les korrigans surpris par l’attaque et incapables de coordonner leurs efforts.
Les catapultes et autres trébuchets avaient ouvert de larges brèches dans les murailles. Les assaillants s’engouffraient dans les ouvertures ainsi créées et répandaient la terreur dans les rangs korrigans. Les mages, restés loin des murs de la cité, lançaient leurs enchantements pour réparer, à distance, les armes de leurs combattants.
Les nécromanciens lancèrent alors leurs démons et loups garous sur les usurpateurs.
Affaiblis depuis longtemps par le chevalier noir, les korrigans ne faisaient pas le poids et faisaient peine à voir. Incapables de combattre ensemble, ils se faisaient tailler en pièce par l’armée elfique menée par les chevaliers de Brocéliande.
Les quelques survivants n’eurent d’autre choix que de détaler ou de se terrer…
Par la suite, ils auraient encore le culot de revendiquer cette cité comme étant la leur. D’ailleurs, certaines de ces viles créatures hurlaient dans leur fuite : “C’est nous qui avons créé les elfes ! Ces arbres et ces murs sont à nous !”

L’esprit de Tarya

La victoire avait été étrangement rapide et facile. L’organisation de l’armée elfique, l’excellence des combattants et la terreur qu’avait manifestée les korrigans ne pouvaient expliquer l’ampleur du succès. Un élément extérieur avait joué un rôle considérable dans l’issue de la bataille. Alors que les chevaliers de Brocéliande s’interrogeaient, l’elfe blanc Rochbenpeleth comprit le premier en levant les yeux. Très loin derrière le voile que formaient les nuages, le visage de Tarya semblait sourire. Puis, lentement, les traits du visage de la jeune martyre s’estompèrent et finir par disparaître. Depuis ce jour, les chevaliers de Brocéliande surent que le souffle de Tarya les animait…

Le gigantesque brasier

Afin d’éviter toute revendication ultérieure des korrigans, les assaillants prirent une décision douloureuse : ils décidèrent de raser complètement leur ancienne capitale!
Les armes de destruction accomplirent alors leur œuvre dévastatrice mais salutaire : pendant que les catapultes, mangonneaux, trébuchets, pierreries et autres bombardes abattaient les parties hautes des tours, les béliers détruisaient les murailles. Enfin, les chevaliers boutèrent le feu à cet amoncellement de matériaux. Des catapultes furent utilisées pour lancer des feux grégeois sur les restes de l’antique cité.
Le brasier fût gigantesque et sa lueur atteignit les coins les plus reculés d’Inutopia. Tout Inutopia crût la civilisation elfe disparue dans un cataclysme.

Chapitre 3 : Les Elfes de Taraya

L’erreur historique d’un Jeune Elfe distrait

Mais, la réalité était bien différente ! Une fois les korrigans chassés et leur antique cité détruite, les Elfes se rassemblèrent et se dirigèrent vers la cité jumelle, patiemment érigée, protégée des regards indiscrets par une aura magique entretenue par de puissants enchanteurs.
Seuls quelques Jeunes Elfes, n’avaient pas participé à la bataille. Ils avaient pour tâche de graver sur le linteau de la colossale porte d’entrée le nom de la communauté : « Elfes de TARYA ». Un Jeune Elfe distrait par la lueur du proche brasier, fit une erreur monumentale : oubliant la quatrième lettre du nom de l’Elfe martyre, il inscrivit dans la pierre le A terminal. S’étant rendu compte de sa bévue, incapable de la faire disparaître complètement, il choisit de tenter de la masquer en terminant le nom comme si rien ne s’était passé.
Quand l’armée Elfique franchit la porte, personne ne s’aperçût de l’erreur ! Plusieurs jours de liesse populaire suivirent. Tout à leur triomphe, les Elfes, heureux de se retrouver ensemble après un si long exil, chantaient, dansaient, buvaient d’excellents nectars et mangeaient des mets délicats. Tout à leurs occupations festives, personne n’eût l’idée de vérifier le travail des Jeunes Elfes graveurs.
Ce n’est que bien plus tard, que le pot aux roses fût découvert ! Mais il était trop tard.
En effet, avant de dissoudre l’aura de protection pour faire apparaître la belle Minas Edhelrim aux yeux de tous, les mages avaient lancé un sort d’indestructibilité sur les murailles de la cité. La pierre étaient désormais plus dure que le métal et l’erreur du Jeune Elfe était gravée pour l’éternité. Mais il en fallait plus pour gâcher la joie des elfes blancs : la communauté porterait désormais le nom d’elfes de TARAYA ! L’Elfe martyre ne leur en tiendrait pas rigueur !

Le difficile combat pour la reconnaissance

La cité Elfique était désormais achevée et accueillante.
Les Elfes se dotèrent de structures politiques démocratiques et choisirent quelques Elfes Blancs et Elfes Noirs supplémentaires parmi leurs membres dignes de confiance.
Mais le comportement passé des Korrigans avait terni l’image des descendants de la déesse Neutra ! Désormais visibles du monde extérieur, les Elfes traînaient derrière eux une sulfureuse réputation mêlant perfidie, bêtise et ignorance. Malgré leurs efforts, ils continuaient, au mieux, à être superbement ignorés des autres peuplades.
Malgré les quolibets et les moqueries, les Elfes s’attelèrent à cette tâche ardue : s’améliorer de jour en jour afin de devenir un des peuples importants d’Inutopia. Ils mirent donc sur pied une organisation sans faille.
Les tâches furent réparties entre les différents groupes. Certains Elfes, désireux de conter les légendes de leur peuple et de souder leur communauté, se tournèrent vers les arts et les lettres ; ils mirent au point une tenue vestimentaire commune, le Hablaeg, pratique en toute circonstance, élégante, que chaque Elfe se devait d’orner d’un carré de soie à ses propres couleurs ; d’autres, soucieux de protéger leur cité, optèrent pour la science du combat ; quelques uns perpétuèrent une ancienne tradition en explorant les voies incertaines de la magie noire ou celle des enchantements ; les derniers, moins nombreux mais très efficaces, se lancèrent sur la voie de la connaissance scientifique et des mathématiques, afin de ne rien ignorer de l’optimisation des ressources économiques et militaires.
Les Elfes Blancs craignaient par dessus tout d’être à nouveau victimes d’infiltrations de Korrigans. Les Elfes solitaires qui souhaitaient, après un long exil, regagner la communauté étaient donc systématiquement interrogés sans ménagement. Les faibles, susceptibles d’être aisément corrompus, étaient refoulés poliment mais fermement ; chaque elfe accepté, pouvait entrer dans la cité, mais dans le but de lever toute incertitude quant à sa fidélité, une quête difficile lui était attribuée. Les Elfes Blancs faisaient aussi comprendre aux elfes oisifs qui traînaient pour réaliser leur quête qu’ils ne seraient pas longtemps les bienvenus ; certains de ces lambins se virent même priés de quitter la communauté…
Progressivement, la reconnaissance vînt. Les peuples d’Inutopia finirent non seulement par accepter les Elfes de Taraya mais ils les considéraient désormais comme une communauté puissante et organisée. Certains sollicitaient même leur aide pour combattre quelques peuplades lointaines. L’avis ou l’arbitrage des Elfes Blancs étaient régulièrement demandés par les dirigeants des communautés voisines, communautés dans lesquelles les Ambassadeurs Elfes se révélaient de fins diplomates.

Chapitre 4 : Miracle à Minas Edhelrim

Le projet secret des Elfes Blancs

Les Elfes Blancs, largement secondés par les Elfes Noirs, avaient œuvré sans compter pour le bonheur de leur peuple ; ils n’avaient jamais ménagé leurs efforts pour mettre en place les solides fondations d’une civilisation prospère ; ils s’étaient relayés sans relâche pour trancher les différents entre dragonniers et pour former les Jeunes Elfes. Surpris, ils s’étaient quelquefois sentis fatigués.
Mais désormais, la fatigue se faisait plus présente… Leurs épaules, autrefois solides, ployaient sous le poids de la tâche à accomplir. Ils sentaient qu’il était temps de passer le relais… De nommer leurs successeurs… Et de se consacrer à d’autres quêtes…
Plusieurs fois déjà, les Elfes Blancs s’étaient secrètement retrouvés à Camelot, au cœur de la forêt voisine, Brocéliande la dorée. Bien que désertée depuis longtemps, leur ancienne citadelle refuge semblait prête à accueillir de nouveaux habitants. Naturellement, il y avait bien quelques petits aménagements à revoir, quelques brèches ouvertes dans la muraille à combler, quelques toitures branlantes à refaire à neuf…
Leur décision était prise !
Ils allaient rebâtir Camelot ; c’était l’histoire de quelques jours, une lune tout au plus.
Ils allaient former leurs successeurs à Minas Edhelrim ; cette tâche serait ardue car si les Elfes expérimentés ne manquaient pas, le risque de réapparition des Korrigans existait toujours.
Et ils feraient revivre Brocéliande la dorée… Mais ils resteraient au service des Elfes. Ils seraient toujours disponibles pour conseiller les Elfes et les aider à prospérer davantage. Ils protègeraient leur ancienne capitale de la cupidité des Korrigans. Leurs puissantes armées rejoindraient les troupes Elfiques pour les grandes guerres… Toutes les conditions semblaient réunies ; les Elfes Blancs allaient pouvoir enfin passer la main, l’esprit serein.
Mais l’histoire allait retarder les projets des Elfes Blancs…

Déferlement de magie

C’était le jour de l’ancienne fête païenne… Le jour le plus court de l’année…
Le froid mordant se faisait cruellement sentir sur tout Inutopia ; sauf en forêt elfique car un sort bienveillant, lancé des siècles de cela, protègeait les arbres sacrés des extrêmes variations de température. Malgré les températures glaciales, Âridhren, un des elfes blancs, enfourcha son dragon préféré pour aller survoler Inutopia.
En ce jour spécial, Inutopia était d’ordinaire paisible, les seigneurs préférant festoyer bien au chaud dans leurs citadelles plutôt que guerroyer loin de leurs territoires. Mais quelque chose semblait différent… En tendant l’oreille, l’Elfe Blanc parvenait à entendre parmi le miaulement du vent glacé, des cris et des sanglots. De longues colonnes de fumée noires montaient au loin et indiquaient clairement que des batailles faisaient rage sur Inutopia !
Les batailles semblaient étrangement concentrées sur la vallée rose, là où vivent les plus jeunes seigneurs. L’Elfe Blanc dirigea son dragon vers le théâtre des combats. Il fût atterré par le spectacle qui se déroulait sous les ailes de son dragon : la vallée était attaquée, pillée, mise à sac par les seigneurs les plus puissants !
Comment cela était-il possible ? Les Chevaliers Noirs avaient pourtant ensorcelé la vallée avec une barrière infranchissable : une tempête éternelle protégeait la vallée afin d’aider les seigneurs à se développer.
La vérité éclata aux yeux d’ Âridhren … Les chevaliers noirs avaient fini par céder à l’avidité des opulents seigneurs qui salivaient devant les millions que les seigneurs de la vallée avaient réussi à économiser. Et en ce jour particulier, les chevaliers noirs avaient fait disparaître cet aura protectrice et les jeunes seigneurs, terrés dans leurs tentes, voyaient déferler des armées gigantesques dont ils n’avaient jamais oser soupçonner l’existence. L’or que certains avaient accumulé patiemment pendant des lunes repartait dans les coffres des assaillants. En quelques minutes il n’y avait plus rien, les jeunes seigneurs encore sous le choc n’avaient que leurs yeux pour pleurer.
L’Elfe Blanc posa son dragon près de chaque campement. Les pauvres seigneurs le regardaient avec inquiétude : ils n’avaient plus rien, que voulait-on encore leur prendre ? A chaque campement, il parla ainsi :
N’ayez crainte, je ne vous ferai aucun mal. Les Chevaliers Noirs, maîtres d’Inutopia sont responsables de cette injustice.
Puis il se dirigeât vers sa citadelle. Sa décision était prise, il fallait faire comprendre aux esprits que les Chevaliers Noirs étaient allés trop loin !
Arrivé dans sa forteresse, il vida ses coffres et rassembla ses mages. Du haut de sa tour de garde il pouvait apercevoir les royaumes de ces seigneurs méprisables, intouchables sur leurs terres et leur réputation. Le palantir qu’il avait hérité de son vieux maître lui permettait de distinguer nettement le foirail ; celui ci était noir de monde et l’on y voyait les seigneurs se gargariser à propos de leurs pillages.
Les mages elfiques d’Âridhren étaient entrés en transe. L’énergie magique qu’ils produisaient s’échappait de leurs esprits et tourbillonnait autour de l’elfe blanc. La terre se mit à trembler. L’enceinte de la citadelle était mise à rude épreuve. Un immense nuage noir commençait à recouvrir tout Inutopia.
Acha Menel, prononça l’Elfe Blanc en direction du royaume du chevalier noir principal. Un éclair terrifiant déchira le ciel et s’abattit avec une violence inouïe. Le coup de tonnerre qui suivit fut assourdissant !
Une furieuse tempête s’étendait désormais sur le domaine du Chevalier Noir. C’était maintenant au tour des autres seigneurs de subir les foudres de l’Elfe. Inutopia tremblait, grondait et des multitudes de tempêtes magiques se formaient. L’Elfe Blanc tremblait de tout son être ; il était épuisé mais il continuait à lancer des sorts au risque de détruire son propre royaume.
Un premier temps hébétés, les autres Elfes avaient fini par réagir. Par tous les moyens, ils tentèrent de l’arrêter. Mais la volonté de l’Elfe Blanc était plus forte ! Les tempêtes magiques se déclenchaient en rafales, frappant les riches forteresses les unes après les autres. Puis un ultime éclat de lumière aveuglât les Elfes rassemblés… Une formidable onde de choc balaya Inutopia… Lorsque les Elfes rouvrirent les yeux, l’Elfe Blanc s’était volatilisé !

L’attente

Quelques instants plus tard, les Elfes s’étaient spontanément rassemblés sur la place blanche de Minas Edhelrim, leur cité-capitale. Ils voulaient savoir, ils voulaient trouver une explication à la disparition de l’Elfe Blanc. Pourtant, ils n’avaient trouvé aucune trace de son corps ; ils avaient pourtant scruté les moindres recoins de la plate-forme qui surmontait la haute tour d’où avaient été lancés les sortilèges vengeurs… Ils avaient même fouillé minutieusement les douves au pied la tour. Rien… Aucun indice…
Dans un angle de la place blanche, les sept elfes blancs restants s’étaient réunis et se concertaient à voix basse. Ils avaient eu la même idée… Et si Âridhren n’était pas encore complètement… ailleurs ? Ne sentaient-ils pas sa présence toute proche et lointaine à la fois ? Ils devaient essayer… de le ramener…
Ils fendirent la foule compacte des elfes pour atteindre la dalle surélevée qui faisait office d’estrade au centre de la place blanche. Les farfadets et les dragonniers s’étaient tus. Les elfes noirs avaient rejoint les elfes blancs ; Faèreinior, l’aîné, se racla la gorge pour s’éclaircir la voix. Dans le silence devenu pesant, ses paroles résonnèrent ainsi :
Nous avons tous vu notre ami se volatiliser, mais…
– Nous savons qu’il est là, quelque part, tout près… Pour revenir, il a besoin de sentir notre volonté… Il a besoin de votre énergie…
– Ensemble, nous allons lui donner un signe de cette confiance que nous lui accordons !
– Que chaque elfe porte sur son hablaeg ce petit carré de tissu magique ; ce sont les couleurs de notre elfe !

Un murmure enflait sur la place : les elfes approuvaient la décision ! Ils se bousculaient pour se procurer le petit carré magique ; les premiers servis commençaient à se séparer pour aller remplacer, au plus vite, leurs couleurs par celle de l’elfe blanc manquant…
Quelques heures plus tard, tous les Elfes qui avaient assisté au discours de l’aîné des Elfes Blancs portaient sur leur Hablaeg un petit carré de soie de couleur rouge. A la porte d’entrée de la cité, les gardes Elfiques transmettaient les consignes aux Elfes qui revenaient après une absence prolongée. Bientôt, la communauté Elfique ne fit plus qu’un ; toutes les tenues vestimentaires identiques en tous points donnaient la formidable impression que l’Elfe Blanc était revenu en se multipliant à l’infini…
Les Elfes Blancs et les Elfes Noirs avaient décidé d’assurer une présence permanente à la forteresse de l’Elfe disparu. Ils se relayaient en haut de la tour qui l’avait vu se volatiliser. Il fallait bien repousser les éventuelles escarmouches lancées par quelques seigneurs avides et gérer le quotidien de la citadelle.
Plusieurs jours passèrent… Malgré le temps qui semblait se dérouler au ralenti, les Elfes restaient toujours persuadés que l’Elfe Blanc manquant finirait par se manifester…

Le retour de l’Elfe Blanc

Et une nuit, le signe eût lieu… Sous la forme d’un grésillement à peine audible… Pethtîr, le moins âgé des elfes blancs, de garde sur la tour, faillit ne pas le percevoir. Un des angles de la plate forme permettait de d’apercevoir Minas Edhelrim à l’Est mais aussi toutes les citadelles des Elfes Blancs, même la plus éloignée, très loin à l’Ouest. Fermant les yeux, l’Elfe Blanc se concentrait sur ce bruit qu’il avait cru percevoir. Au bout de quelques instant, il parvint à distinguer très nettement un sorte de grésillement semblable à celui qui annonçait la proximité d’un orage magique. Une explosion sourde, puis une forme blanche qui surgit brutalement de la pénombre : c’était lui ! Âridhren venait d’apparaître sous ses yeux éberlués.
Comme animés par un étrange pressentiment, les cinq autres Elfes Blancs convergeaient vers la tour où venait d’avoir lieu l’apparition. Quelques instants plus tard, ils surgissaient sur la plate forme, haletants comme des soufflets de forge. Décidemment, ils n’étaient plus faits pour gravir quatre à quatre les escaliers d’un donjon ! Il leur fallut plusieurs longues minutes pour reprendre une respiration à peu près normale… Leur ami, assis à même la dalle de pierre, les regardait… Il semblait harassé mais il souriait de toutes ses dents… Sans un mot, il se leva avec difficulté et les embrassa un par un. Puis… ils éclatèrent de rire.
Leur fou rire dura longtemps ; dans la pénombre, les rires bruyants des Elfes Blancs descendaient en cascade de la grande tour et retentissaient contre les murailles de la citadelle. Ce joyeux tintamarre eût tôt fait de réveiller les gens de la forteresse. Ceux-ci, incrédules, virent déboucher dans la cour les elfes blancs au grand complet ; six d’entre eux, hilares, sortaient de la tour, encadrant Hostranc qui avait chargé, tel un sac de grain, Âridhren sur ses épaules ; ce dernier menaçait de suffoquer à force de rire. La nouvelle se répandit sur le territoire de Taraya à la vitesse de l’éclair. Bientôt toute la communauté elfique se pressait au pied de la forteresse pour tenter de voir l’Elfe Blanc qui était revenu !
Cette nuit et le jour qui suivit restent inoubliables pour le peuple Elfique : les Elfes, soudés comme jamais ils ne l’avaient été, étaient parvenus à ramener d’un ailleurs indéfini leur Elfe Blanc disparu. La grande taverne de Minas Edhelrim ne désemplissait pas !

L’histoire d’Âridhren

Les elfes blancs enfin réunis étaient attablés au fond de la Taverne, derrière la rangée de piliers carrés. Ils occupaient leurs places attitrées, celle où ils avaient l’habitude de venir vider quelques pichets de bières elfiques après chaque réunion de travail. Depuis plusieurs heures, le défilé était incessant. Chaque elfe voulait échanger quelques mots avec l’Elfe Blanc, vouloir le féliciter de son retour et par dessus tout voulait savoir… Savoir ce qu’il avait fait pendant cette trop longue absence. Savoir où il s’était réfugié. Savoir comment il était revenu. Chaque nouvel interlocuteur offrait aux elfes blancs un pichet de leur boisson favorite. Sur la table, les pichets s’alignaient et la place commençait à manquer. Malgré le très faible degré de la bière elfique, certains elfes blancs montraient quelques signes de faiblesse. Faèreinior ronflait bruyamment sous la table, Hostranc s’était assoupi sur l’épaule frêle de Pethtîr qui ployait sous la charge, Lalaithsaew avait du se perdre dans la foule en allant assouvir un besoin naturel, les deux frères Malthenfalas et Corucirion contaient bruyamment fleurette à deux jeunes elfettes beaucoup plus jeunes qu’eux, Rochbenpeleth était parti, selon ses propres dires, amener un pinte de bière à son cheval.
Seul Âridhren, pâle et amaigri, semblait avoir l’énergie nécessaire pour échanger quelques mots avec les elfes qui se battaient presque pour le voir. Il répétait inlassablement les mêmes paroles :
– Un choc d’une violente inouïe suivi aussi tôt d’une douleur fulgurante…
– Puis une sensation de glissade interminable dans un tunnel qui s’assombrissait progressivement…
– L’impression incongrue de ralentir malgré la pente qui s’accentuait…
– Un court arrêt…
– Et la remontée, très lente d’abord puis de plus en plus rapide…
– L’obscurité qui s’éloigne puis l’éjection violente sur la plate forme devant un Pethtîr médusé

Magie noire à Tha Dinen

Ce que l’elfe blanc « oubliait » de dire, c’est le rôle que chaque elfe avait réellement joué dans son retour de l’Au-Delà. Les elfes blancs, avaient, depuis le début, joué un rôle charnière… Cela faisait longtemps qu’ils approfondissaient certaines techniques nécromanciennes. Il y a quelques temps, ils avaient fait une importante découverte qui leur avait permis d’élaborer une théorie séduisante : ramener un être disparu à la vie semblait être possible ! Mais, pour réussir un tel sortilège, il fallait réunir au moins deux conditions : la disparition devait être très récente, la quantité d’énergie magique mise en œuvre devait être colossale et excédait largement celle que les elfes blancs étaient capables de produire ensemble.
La disparition d’Âridhren était survenue à point nommé ; ils allaient enfin pouvoir vérifier leurs hypothèses… A condition de réunir l’énergie nécessaire… Et c’est ici qu’intervient le petit carré de soie rouge, distribué à chaque elfe pour qu’il le couse sur son hablaeg… Ce morceau de tissu magique avait servi de catalyseur d’énergie magique. Ainsi, sans le savoir chaque elfe avait apporté sa contribution à la réussite du sortilège lancé par les elfes blancs.
Le jour suivant la distribution des fragments d’étoffe, les sept elfes blancs s’étaient réunis à Tha Dinen, la clairière même où la jeune martyre avait donné sa vie pour sauver leur communauté. Depuis ces temps anciens, une aura magique protègeait l’endroit des aléas du monde extérieur ; ni la neige, ni la pluie n’y tombaient jamais. Les elfes blancs s’étaient allongés au centre des six pierres sacrées nées du sacrifice de Tarya. Leurs corps formaient un cercle parfait dont le blanc tranchait nettement sur le vert de la mousse qui avait, depuis longtemps colonisé le théatre du combat mythique. Couchés sur le dos, têtes au centre du cercle, ils s’étaient concentrés longuement. A voix basse, Malthenfalas avaient prononcé l’incantation. Ils avaient senti l’arrivée du flux d’énergie magique émis par les catalyseurs. Le sol de la clairière avait tremblé légèrement. Puis ils étaient restés, ainsi, allongés sous le pâle soleil d’hiver. Un nuage était passé et la température avait baissé de quelques degrés. Alors, ils s’étaient péniblement levés et avaient rejoint lentement Minas Edhelrim sans prononcer un mot. Ils se sentaient épuisés. La même question les rongeait tous : avaient-ils réussi ?
Arrivés à destination, ils avaient envoyé un elfe noir surveiller la tour où Âridhren avait disparu, puis étaient allés se reposer. Ils avaient ensuite pris leur tour de garde, surveillant attentivement toute manifestation magique. Rien… Aucun signe… Jusqu’à la nuit où Pethtîr était de faction…
Désormais, les elfes blancs savaient qu’ils pouvaient le faire… A condition de réunir leur forces… Mais ce sortilège usait prématurément les elfes qui le lancaient. Rochbenpeleth, Faèreinior, Hostranc, Pethtîr, Corucirion, Lalaithsaew, Malthenfalas se sentaient aussi fatigués qu’Âridhren qui, lui, avait pourtant séjourné longtemps aux portes de l’Au-Delà. Il était temps pour eux de rejoindre Brocéliande, après avoir nommé leurs successeurs. Ainsi fût fait ! Ârforon, Nêltoloth, Aewenlûth et Maethoruin furent choisis parmi les fidèles pour devenir elfes blancs et apprirent à conduire la destinée de la communauté…

Le départ pour Brocéliande

Et un matin de printemps, avant que le gris de la nuit laisse la place aux couleurs amenées par le jour, les huit anciens elfes blancs descendirent sans bruit chercher leurs montures à l’écurie de Minas Edhelrim. Quelques instants plus tard, ils franchissaient la grande porte de leur ville bien-aimée. Tous eurent le même geste : à peine le pont-levis traversé, ils se retournèrent et levèrent les yeux vers le linteau qui surmontait la porte : la faute d’orthographe du farfadet était très visible… Comment avaient-ils pu, jadis, ne pas la voir ? Ils se regardèrent et éclatèrent de rire ! C’était l’erreur de leur règne !
Ils talonnèrent doucement leurs destriers gris et gravirent au trot la colline voisine. Parvenus au sommet, ils pivotèrent lentement pour regarder leur cité blanchir sous le soleil levant. Les elfes allaient bientôt s’éveiller.
Il était temps de rejoindre Brocéliande, leur havre de paix. Éperonnant leurs montures, ils descendirent la colline au grand galop ; au pied de la pente, les arbres de la dense forêt elfique s’écartaient déjà pour leur laisser le passage…

Adieu Ô Grands Elfes des Forêts

Derniers adieux

Les elfes blancs s’étaient rassemblés discrètement un matin pour annoncer à tous les elfes leur départ ainsi qu’au monde de Rise of Lords. Pour cette occasion les nouveaux elfes blancs qui avaient la lourde charge de continuer le travail de titan effectué par les anciens décidèrent d’organiser le plus grand banquet de l’histoire à la taverne pour fêter royalement le départ des anciens à qui ils devaient tout. Car c’est grâce à eux qu’aujourd’hui ils ont l’expérience et le savoir nécessaire pour continuer à diriger les elfes!

Les anciens entrèrent un par un dans la taverne :
Faèreinior le vieil elfe blanc réputé pour son intelligence et son experience apportée aux elfes dans son jeune temps. Il n’a malheureusement pas de bannière, il l’a perdue lors d’un combat sanglant où il s’est retrouvé seul face à une horde de Zombies et il a du manier sa hache à deux mains et il a donc abandonné sa bannière.
Hostranc réputé pour sa force légendaire, il est l’elfe le plus puissant qui a appris au plus petit comment devenir puissant dans le monde sans pitié de Rise of Lords. On connait bien sa bannière qu’il a porté fièrement pendant chacune de nos guerres :

Mochbenpeleth qui lui intimait autrefois l’ordre et le respect rien que d’un regard ou en voyant sa bannière flotter et qui a beaucoup combattu pour les elfes, voici sa bannière qu’on reconnaissait de loin et que tout le monde redoutait autrefois:

Pethtîr qui a géré le trafic de messager entre les différentes team et qui a toujours été utile pour donner un jugement, ayant une tendance pour les femmes il portait l’amour de sa vie sur sa bannière:

Âridhren le plus sage des elfes qui apprenait dès le berceau aux elfes toutes les meilleures techniques pour manier les armes pour devenir de vrais guerriers. Il ne portait volontairement pas de bannière car il considérait cela comme de la vantardise et préférait rester neutre, il n’en avait pas besoin pour se faire respecter, même si toutefois cet honneur de porter une bannière de son clan lui fut maintes fois proposées.
Lalaithsaew réputé pour mettre la bonne entente et apporter la joie dans les périodes les plus dures, sa bannière lui était apropriée :

Corucirion un marin qui est arrivé en nos terres il y a maintenant bien longtemps et qui s’est bien intégré et nous a bien aidé lors de nos combats quand il était jeune, évidemment sa bannière révélait ses origines :

Enfin Malthenfalas le plus jeune qui a été formé par les anciens et grâce à son intelligence et sa malice il a vite appris et est arrivé parmis les dirigeants, il est celui qui a pris la team en main lorsque les autres elfes blancs devinrent vieux, lui aussi avait sa bannière qu’il emportait partout avec lui :

Ensuite tous les elfes rentrèrent saluer une dernière fois leur elfes blancs qui leur étaient très cher! Ils les remercièrent aussi vivement pour tout le travail accompli au cours de ces longues années pour garder la team solide et unie.

La relève

Là, devant la place blanche de Minas Edhelrim, les Premiers Elfes Blancs donnèrent les dernières consignes aux nouveaux. Pethtîr pleura en silence, en regardant la beautée de ce royaume aux milles couleurs. Il savait qu’il ne reverrait que de très loin la Cité des Elfes dans l’avenir… Quand Hostranc eut enfin fini son discours d’adieu aux autres elfes, ils partirent sereinement en faisant des signes d’adieu aux elfes… Les Jeunes Elfes et même certains Archers Elfes pleuraient. Maethoruin était le seul Nouveau à pleurer un peu, il savait très bien qu’un jour il les reverrait – mais il ne se doutait pas que ce jour allait venir plus vite qu’il ne pensait. Ârforon était le premier à rentrer dans l’enceinte de la Citadelle, Aewenlûth le rejoignit peu de temps après suivi de Nêltoloth.

Le départ de ces anciens attriste à ce jour tout le peuple des elfes, ils vont connaître une petite période moins prestigieuse. Les nouveaux elfes Blancs savent qu’ils auront du mal à garder les elfes soudés après ce départ que personne ne voulait mais que tout le monde redoutait! Mais ils ont jurés fidélité à la team et ils ont fait le serment de sang, ce qui met les vies en jeu, de faire tout leur possible pour mener les elfes vers une gloire encore plus grande et prestigieuse que celle qu’ils connaissent pour l’instant.

Les chevaliers de Brocéliande

Pendant les semaines qui suivirent, Les nouveaux Elfes Blancs usèrent de tous les enseignements qu’ils avaient tiré de leurs ainés pour continuer à mener leur peuple dans une voie noble et sure. Les autres elfes l’ignoraient, mais pendant ce temps là, Maethoruin et Nêltoloth avaient envoyé des hommes à travers Inutopia dans le but de retrouver la trace des Anciens. Après plusieurs jours de recherche, ils revinrent dans la forêt de Ferghânâ avec de bonnes nouvelles, ils avaient localisé les Premiers Elfes Blancs.

Les anciens elfes blancs avaient fait le serment il y a bien longtemps de toujours rester ensemble quoiqu’il arrive. Pour ce faire ils avaient mélangé leur sang, ce qui a un pouvoir magique énorme et ils avaient créé la confrérie des chevaliers de Brocéliande.
Pour respecter ce serment ils avaient été chercher une vieille incantation elfique dans le plus vieux grimoire de la bibliothèque. Ce sort avais pour but d’isoler une partie de la forêt par des liens magiques qui ne laissent ni passer le son ni la lumière, donc personne ne pourrait les voir dans leur recoin de la forêt. Ils seraient donc tranquille et au calme pour la fin de leurs jours et ils resteraient longtemps encore là pour veiller sur les elfes.

Hommage

Maethoruin et Nêltoloth coururent avertir Aewenlûth et Ârforon. Ils avaient su arracher un morceau d’étoffe du vêtement de chacun des vieux elfes pendant que ces derniers dormaient. Les nouveau elfes blancs eurent alors une idée, pour montrer à tous les seigneurs de Rise Of Lords que les chevaliers de Brocéliande veillaient sur eux et qu’ils étaient toujours présents. Ils décidèrent d’attacher dans le plus grand arbre de la forêt elfique le bout d’étoffe de la tunique de chacun des anciens elfes blancs.

Le serment des nouveaux Elfes

Suite aux départ des anciens plusieurs petits conflits surgirent parmi les elfes, la plupart du peuple ne voulait pas accepter le départ de leur elfes blancs adorés qui furent leurs idoles. Les nouveaux prirent les choses en main, ils réglèrent les problèmes. Après avoir longuement discuté ils avaient choisi certains elfes pour leur expérience leur courage et leur force pour se joindre au cercle des Elfes Blancs et d’autres reçurent la tâche d’Elfe Noir. Sur ces nouvelles bases les elfes étaient fin prêts à prendre un nouveau départ!

Les semaines qui suivirent les nouveaux Elfes blancs Tar-Minyatur et Edhel aglareb apprirent à accomplir leurs nouvelles tâches sous le regard des autres Elfes blancs. Ils se révélèrent très bons et apprenaient vite.

Le crane enflammé

Les elfes se préparaient ensemble pour le crane enflammé. Tar-Minyatur et Edhel aglareb étaient devenus de vrais elfes blancs et apprirent aux jeunes elfes rapidement quelques techniques de combat pour le crane.
Les chevaliers de Brocéliande, dont les elfes avaient gardé les bouts d’étoffe dans leur grand arbre, les revétirent pour la première fois depuis leur départ. Les chevaliers racontaient leur prouesses et leurs expériences lors des derniers cranes, mais ils savaient tous que les elfes n’avaient jamais gagné cette compétition très importante dans l’Inutopia.
Tous les elfes firent tous ce qui est en leur pouvoir pour faire gagner le peuple de Taraya lors de ce crane.

Hostranc, assis sur un tronc d’arbre se remémore le récit:

C’est une belle fin de matinée mais un silence pesant régne sur Inutopia. On n’entend rien… Aucun chant d’oiseau, aucun bruissement de feuille, pas même le murmure d’un ruisseau… Le temps semble s’être figé dans l’attente de quelque chose…
Tout à coup, un cri ! Aussitôt suivi d’un murmure qui enfle progressivement pour se transformer en un grondement terrible… Le crâne enflammé venait de débuter ! Les puissantes armées des différents protagonistes viennent de se lancer à corps perdus dans la bataille.
La Guilde, vainqueur de la dernière édition, est favorite devant les Mages Blancs. Les Fils de Midgard semblent toujours être une valeur sûre dans ce genre d’affrontement. Lord Kingdom, Elfes de Taraya, Troie et Brigands font figure d’outsiders… Grande nouveauté de ce tournoi, le nouveau règlement prévoit d’épargner les troupes indépendantes.
Les brigands, emmenés par GlobeTrotter, prennent rapidement la tête. Juste derrière, les Elfes de Taraya semblent attendre un faux pas des leaders. Viennent ensuite les farouches combattants de la Guilde, puis les guerriers de Troie, suivis par les armées de Lord Kingdom et par les troupes des mages blancs. Surprise de taille : les Fils de Midgard semblent plongés dans une profonde léthargie et sont submergés par leurs adversaires !
Au bout de quelques heures, la situation se décante et les Elfes de Taraya font désormais la course en tête devant les Brigands qui semblent marquer le pas et Lord Kingdom qui revient très fort… Tashiro rejoint son compère Globetrotter en tête du classement individuel devant deux elfes : Dragonsniper et FWsage.
A la fin de la deuxième nuit de combats, Lord Kingdom passe devant les Brigands et se lance à la poursuite des Elfes, toujours devant. Les posistions restent inchangées pendant de longues heures mais on assiste à deux mouvements passionnants ; sur le plan collectif d’abord, Lord Kingdom semble désormais en mesure de concurrencer les elfes de Taraya ; au niveau individuel ensuite, le pugnace elfe Dragonsniper paraît en mesure de menacer la suprématie du surpuissant troll brigand, Tashiro.
A 24 heures de la fin du tournoi, Lord Kingdom est revenue sur les talons de Taraya et se permet même de passer en tête. Les elfes, un instant découragés, sont rapidement repris en main par Brutos qui impose une nouvelle stratégie, Elfieuteur qui remotive les troupes et FWsage qui met rapidement au point les outils permettant de surveiller efficacement les adversaires. Durant les heures qui précèdent la dernière nuit sont le théâtre de colossaux déferlements de magie ; les sorciers elfes prennent patiemment position autour des guerriers de Lord Kingdom et les immobilisent l’un après l’autre. Pour les elfes, il ne reste plus maintenant qu’à se relayer pour maintenir la pression sur leurs adversaires et pour savourer par avance la victoire qui leur paraît promise. Le coup de théâtre vient du coupable relâchement passager de Tashiro que la magie elfique a mis hors de combat ; Dragonsniper prend même provisoirement la tête du classement individuel jusqu’au providentiel changement de journée qui permet à Tashiro, dans un dernier effort, de gagner d’une très courte longueur.
Ainsi se termine ce tournoi, par une victoire des Elfes de Taraya, qui montre aux autres peuples sa cohésion et sa volonté farouche d’exister parmi les grandes civilisations d’Inutopia. Il ne reste plus désormais, qu’à enterrer les morts, panser les blessures et fraterniser avec l’ennemi devant quelques fûts de sayabinouse ! En attendant de se pourfendre à nouveau lors du prochain Crâne Enflammé !

Les elfes recurent donc une récompense magique qui décuplait leur forces un certain nombre de temps.
Les meilleurs elfes furent récompensés par les elfes blancs et un grand banquet fut organisé.

Le trone maudit

Les elfes encore joyeux suite à leur victoire lors du crane, devaient à présent afronter La Guilde, une team réputée pour sa puissance. Les Guildiens avaient rassemblé tous leurs seigneurs actifs et étaient prêts au combat.
Les elfes emmenèrent tout le monde, du plus petit au plus fort! Après un combat sanglant la Guilde annonca sa dissolution et donc son forfait pour ce combat face aux elfes. Une fois de plus les elfes l’emportèrent.
La seconde team à affronter était les Ishidas, mais apparemment ils s’étaient retirés dans leur contrées et ne préféraient ne pas livrer de combat.

Départ et renouveau

Nniamorr, un elfe vaillant qui avait déjà montré plusieurs fois son courage lors des batailles elfes, et qui avait encore une fois bien aidé les elfes lors du crane avait envie de voir de nouveaux horizons même s’il savait qu’il ne trouverait pas mieux que les elfes et leur savoir et qu’il les garderait toujours dans son coeur.
Il partit alors rejoindre les rangs des vardens dans leur cité perdue.

Après cet événement malheureux les elfes blancs se reposaient tranquillement dans leur arbres respectifs. Ârforon somnolait quand soudain il eu une idées, dont il était sur qu’elle allait plaire aux autres elfes blancs.
Il avait notamment songé à récompenser les elfes qui s’étaient bien battus et qui avaient récolté un maximum d’écus aux seigneurs des teams adverses lors du crane. Il pensait même pensé récompenser les elfes ayant rassemblé leurs sorciers pour terrasser les ennemis grâce à leurs sorts.
La récompense serait de donner des points rp aux elfes selon les actes de bravoure qu’ils avaient effectué et ces points les rendraient plus fort!
Par la même occasion il pensa en parlant avec les autres elfes blancs de son projet, qu’il pourraient refaire les groupes elfes, car ils n’étaient plus actifs. Grace à toutes leurs discussions les elfes blancs venèrent à l’idée de faire des groupes avec les elfes arrivant, comme cela ils seraient directement intégrés et aussi ils décidèrent d’organiser des combats entre ces groupes pour entrainer les jeunes elfes au combat, car ce seront eux qui mèneront le peuple de Taraya plus tard!

Combats elfes

Après avoir mis tout ceci en place, les elfes blancs se reposaient tranquillement dans leurs arbres respectifs. Quand soudain un Mage blanc entra en hâte et dit:
” Nous, peuple des Mages blancs, déclarons officielement une guerre contre votre peuple, les Elfes de Taraya!”

Et il repartit aussitot! Les elfes se rassemblairent en hâte pour se préparer au combat.
Âridhren prépara ses outils, utile a tous les elfes et après que les sorciers elfiques avaient amnésié tous les mages blancs et que les pilleurs elfes les avaient dévalisé de tous leur biens, un seigneur prénommé Baston vient s’en mêler.
Les Elfes et Mages blancs décidèrent après un signé de l’armistice, de s’unir pour affronter le groupe de rebelles dont fait partie Baston: les Vardens.
Les Mages blancs abandonnèrent vite et les elfes après avoir pillé et amnésié tous les rebelles, arrêtèrent eux aussi car il n’y avait aucune résistance!

Le lendemain matin Hostranc rentra jusqu’a son arbre après sa dure matinée de combats acharnés, il avait une chose importante à dire avant d’aller se reposer. Il alla donc au tribunal, ou peu d’elfes, mais les plus valeureux étaient présent et il déclara:
“Scipiones un brigand, essaye de m’empêcher d’aggrandir mon armée de dragons, en envoyant des sorts sur mes sorciers, je ripostais seul au départ jusqu’a ce qu’il fasse appel au reste de sa bande de brigands!
Il faut agir et vite sinon il vont mettre à sac notre forêt!”
Après ces mots il alla dormir.
Les elfes partirent donc au combat vers le milieu de la journée après avoir fait toutes les provisions nécessaires.
Un combat acharné eu lieu jusqu’a ce que des troll, alliés aux brigands utilisèrent leur magie noire contre les elfes, qui décidèrent alors de faire la paix avec ceux-ci pour le bien d’Inutopia.

Le crane

Un crane enflammé se préparait à nouveau sur l’Inutopia, toutes les teams n’avaient pas eux beaucoup de temps de préparation et la majorité des elfes ne seraient pas présents lors des combats.
Les elfes hésitèrent à se retirer du combat car des alliances se formaient et ils pensaient que ce ne serait pas bon pour eux de se battre contre des ennemis beaucoup plus nombreux.
Mais l’alliance tomba et Ârforon mena les elfes aux combats, avec leur petit nombre ils arrivèrent tout de même dans le top des teams et Ârforon lui-même ainsi que Elsyre, un Archer elfe furent dans le top des seigneurs!

Le retour des chevaliers de Brocéliande

Les chevaliers coulaient des jours heureux à Brocéliande. Loin de l’agitation du monde d’Inutopia, ils trompaient leur ennui en mettant au point de nouvelles techniques de siège qui pourraient s’avérer décisives lors d’assauts futurs.
Quelques bruits de défections chez les elfes les avaient inquiétés dans un premier temps… Puis la rumeur enfla… Certains elfes parmi les plus importants avaient récemment quitté Minas Edhelrim pour ne plus y revenir ! Un elfe blanc de renom avait même déserté les rangs de Taraya pour intégrer les troupes brigandes ! Même le groupe des elfes blancs semblait se disloquer !
A la demande de Pethtîr, les chevaliers de Brocéliande se réunir un soir pour faire le point. Âridhren exposa calmement les faits. La décision fut prise promptement et à l’unanimité : ils allaient revenir à Minas Edhelrim pour reprendre en main la destinée de Taraya.
Ils quittèrent aussitôt leurs armures de chevaliers pour enfiler le Hablaeg d’elfe aux couleurs de Taraya, montèrent sur leurs destriers, et après une nuit de chevauchée à travers la forêt elfique , ils firent une entrée discrète à Minas Edhelrim. Ils allaient se mettre au travail sans tarder !

Croisade contre Anubis

Pour une compétition dénommée le Trone maudit, rassemblant les meilleures teams du crane enflammés de Rise of Lords, auquel les elfes prirent part, ils devaient se confronter au Egyptiens, l’Armée d’Anubis!
Un esprit elfe présent lors de la bataille, dénommé Calciffer666 raconte la bataille un peu étrange qui fut livrée:
A l’annonce du début de ces sept jours de croisade, les premiers Elfes et les premiers Anubisiens començaient déjà à s’épier, scrutant la moindre rentrée d’argent chez l’ennemi, guettant l’ouverture d’un coffre, le moindre pillage juteux ne devais pas être raté.

Tout commençait pour les deux équipes, les deux camps se livraient une bataille gargantuesque, aucun camp ne s’accordait la moindre pause, établissant des stratégies le jour, les appliquant la nuit. La croisade s’était installée depuis quelques jours, les Elfes avaient pris une très légère avance mais rien n’était joué.

Malgré cela, les Elfes montraient quelques signes de fatigue, laissant l’ennemi les rattraper.
C’est ainsi que l’armée d’Anubis rattrapa les Elfes, pour ensuite prendre les devant.

Certains Elfes, présentant une éventuelle défaite, décidèrent de redoubler d’effort pour finir vainqueur.
On vit donc s’organiser des rondes impitoyablement strictes pour surveiller que chaque Elfe n’amassait pas trop d’écus visibles par les Anubisiens, les Elfes pilleurs scrutaient avec encore plus de vigilence les Anubisiens, la guerre des nerfs était lancée !

Les elfes avaient désormais rattrapé l’armée d’Anubis, avaient finis leurs 20 tours réglementaires, et les Anubisiens, pour gagner, devaient maintenant piller obligatoirement des sommes importantes, et ce dans un temps assez court, car les sept jours étaient sur le point de se terminer.
Ce fut donc un jeu d’enfant pour les Elfes de veiller encore quelques heures sur les comptes des Elfes absents, apercevant enfin la victoire.

Les Elfes avaient donc gagné cette croisade fabuleusement serrée, les deux camps furent la tête à un moment ou à un autre, l’armée d’Anubis a su garder la tête haute, offrant une réelle résistance et rendant ainsi le parfum de la victoire encore plus délicieux !

Malheureusement la compétition fut annulée même si les elfes étaient en bonne voie pour la gagner, ce combat fut donc pour l’honneur et la gloire de Taraya!

Guerre magique contre les mages blancs

Les mages blancs, survivants de la belle Atlantide qui a malheureusement sombré depuis quelques temps, avaient l’habitude de former leurs seigneurs au combat magiques contre d’autres seigneurs, c’est ainsi que les certains elfes virent leurs sorciers assaillis par les sorciers des mages blancs! Les elfes décidèrent alors de riposter et de mener un guerre, tout le monde se préparat.

Surpris par la rapidité d’exécution des Elfes, les Mages blancs semblaient paniquer. Une fois l’effet de surprise passé, ils essayèrent tant bien que mal de s’organiser. Mais les elfes gardaient le contrôle de leurs sorciers. La première nuit passait et les elfes les plus téméraires finirent par s’écrouler d’épuisement, c’est alors que certains mages blancs de l’autre monde en profitèrent pour inverser la situation…ceci ne dura pas très longtemps, en effet dès le petit matin, les elfes se remirent en action, et non sans lutte, ils reprirent une nouvelle fois l’avantage….pensant tout espoir perdu, les mages blancs reçurent le renfort de leur jeunes recrues alors oubliées par les elfes ; c’est ainsi que la bataille changea à nouveau de camp. Aux dernières lueurs du deuxième jour, les elfes par une ultime entraide sans faille, réussirent à échapper au contrôle des mages blancs, pour une dernière fois reprendre l’avantage sans jamais être inquiétés à nouveau.

Incapables de réagir, les Mages Blancs durent se rendre à l’évidence : Jamais ils ne parviendraient à pénétrer dans la forêt tant convoitée. La vaillance légendaire des assaillants enfin ébranlée, leurs rangs commencèrent bientôt à s’éclaircir, et même les plus redoutables renoncèrent. A ce moment apparurent les plus grands elfes et leurs puissantes armées à l’orée de la forêt. Certaines mauvaises langues dirent plus tard qu’ils avaient l’air éprouvés par une telle lutte, mais d’autres vous confirmerons que malgré cela, à la vue de ces immenses armées elfiques se déplaçant comme un seul être, ils furent pris de frissons. A cet instant, tout Inutopia semblait être à la portée de leurs traits.

Le crane enflammé

Les elfes attendaient tous ce moment, ils savaient qu’ils étaient capables de montrer leur supériorité aux autres clans d’Inutopia en remportant ce crane, il l’avaient d’ailleurs déjà gagné une fois. Mais ils voulaient recommencer cet exploit pour montrer ce dont ils étaient capables, chacun savait depuis longtemps ce qu’il avait à faire mais de longues stratégies furent tout de même établies pour mettre toutes leurs chances de leur côté! Ce crane serait pas comme les autres cars les maudits chevaliers noirs avaient ajouté des sorts puissants que plusieurs seigneurs d’une même team pouvaient lancer ensemble dans le but de bloquer une team adverse pendant plusieurs heures.
Hostranc, le plus fort et le plus vieux des elfes, avait vécu la dernière victoire et l’avait encore racontée aux plus jeunes juste avant le combat. Voici le récit qu’il fait désormais de ce qui se passa ensuite:

Depuis de longues heures, les chefs de guerre retenaient difficilement leurs troupes… Sevrées de combats depuis des mois, elles piaffaient d’impatience dans l’attente du début des hostilités. Comme à leurs habitudes, les grands maîtres de cérémonie avaient laissé planer le suspense quant à l’heure exacte du Tournoi.

Et le cinquième jour de la quarante-deuxième semaine de l’an de grâce 6 d’Inutopia, à 13h12 précise, un des maîtres de cérémonie prononça doucement un laconique « Prêts ? ». La fin de cette unique syllabe fût aussitôt couverte par le rugissement le plus bruyant de tous les temps…

Dans un terrible fracas, les armées se percutèrent de front. Les armures s’entrechoquaient, les armes ferraillaient, les hurlement montaient vers le ciel gris, le sang des victimes abreuvait la terre d’Inutopia. Quelques rares spectateurs, atterrés, assistaient à l’affrontement monstrueux. A travers le nuage de poussière enveloppant l’amas de fer et de chair, ils avaient du mal à distinguer les troupes qui prenaient l’avantage… Il semblait que les lycans prenaient les dessus, talonnés par les esprits de la nuit et par les brigands ; mais aucune position ne semblait acquise…

Après quelques heures de combats acharnés, il apparaissait clairement que les elfes de Taraya auraient leur mot à dire pour l’obtention du trophée promis aux vainqueurs. En plein milieu de la première nuit, alors que les lycanthropes étaient désormais talonnés par les elfes, un sort étrange frappât les archers de Taraya : en plein combat, ils quittèrent précipitamment le champ de bataille pour aller se soulager longuement derrière les buissons avoisinants ; ils y restèrent longtemps, cloués sur place par une terrible diarrhée magique. Au matin du deuxième jour, les elfes reprirent le combat avec un acharnement terrible. Les lycans firent les frais de cette fureur et perdirent rapidement leur place de favori. Les troupes de Taraya étaient en train de creuser un écart qui semblait décisif, quand elles furent à nouveau frappées par le terrible sortilège qui leur fit à nouveau quitter hâtivement le combat. Cette fois, ils n’eurent pas le temps d’atteindre la rangée de buissons ; ils se vidèrent avant d’atteindre la protection salvatrice des arbrisseaux. Ils faisaient peine à voir ces fiers combattants, pliés en deux et grimaçants de douleur…

Le voisinage du champ de bataille fut progressivement transformé en un cloaque géant quand les elfes furent rejoints dans leur malheur par nombres de valeureux guerriers de tous horizons. Les sortilèges maudits pleuvaient de toutes part ; une dysenterie générale s’abattait sur les combattants… On voyait des lycans malades déféquer à côté de brigands souffreteux ; on entendait les râles des troyens se mêler aux pets tonitruants poussés par des elfes à l’agonie…

De tous, les elfes étaient de loin les plus souffrants. Mais dès que leurs intestins leur laissaient quelques instants de répit, ils repartaient au combat avec l’énergie du désespoir. Prêts à toutes éventualités, ils ne quittaient plus leurs papyrus à latrine dont ils s’étaient enturbannés la tête. Ils combattaient d’une seule main, car l’autre pinçaient leurs narines délicates, incommodées par l’odeur pestilentielle des déjections qui souillaient désormais jusqu’au champ de bataille lui-même !

Et malgré la chienlit environnante, les elfes gagnèrent leur deuxième crâne !

Comme après chaque victoire, les elfes burent beaucoup, ils étaient notamment réputés pour leur bières elfiques, qui avaient le don de donnner de la force pour le combat! De plus, elles étaient légèrement constipante, ce qui était plutôt utile en ces temps d’épidémies…

L’apogée

Fort de leur deuxième victoire les Elfes eurent encore beaucoup de nouvelles recrues mais les Elfes Blancs gardaient à l’esprit qu’il fallait garder l’esprit elfique et donc un bon nombre furent refusés. Les jeunes elfes évoluèrent mais en même temps une autre team grandissait à une vitesse surprenante: “l’Ordre de la Flèche Noire” ! Les elfes savaient qu’ils auraient à les affronter un jour et malgré qu’ils le redoutaient, ils avaient hâte d’en découdre avec ces derniers !

C’est ainsi qu’un beau jour Admin annonça un nouveau Crâne. Les elfes se préparaient sachant qu’ils auraient dur à tenir tête à l’OFN surtout en étant favoris et donc ils savaient qu’ils attireraient le courroux de pas mal de teams possédant de la potion dans leur chaudron!
Mais tout en restants soudés ils surent garder confiance en eux et mener à bien ce crâne afin de le remporter haut la main. Après cette nouvelle victoire toute la forêt était euphorique, on pouvait entendre et voir les jeunes elfes chanter et danser de joie, un grand banquet fût organisé afin de fêter cela et tous profitèrent d’un repos bien mérité.

L’ère Noire

Malheureusement toute période joyeuse à une fin. Les vieux elfes devinrent encore plus vieux et n’avaient plus la force d’éduquer les plus jeunes et de former de nouveaux dirigeants dignes de ce nom. C’est ainsi que des querelles apparurent entre les elfes et que plusieurs elfes quittèrent la team et la forêt chacun à leur tour. Laissant les elfes les plus braves dans la team qui avaient la ferme intention de redorer le blason de Taraya. Lors de la prochaine compétition sur Inutopia les elfes firent malheureusement un score médiocre, mais ils étaient toujours solidaires et soudés!

Durant de longues années les Elfes se battaient pour survivre et maintenir tant bien que mal la bonne image des elfes d’autrefois. Ils firent de nombreux combats qu’ils perdirent pour la plupart, mais jamais ils ne se décourageaient! Ils savaient qu’un jour leur heure arriverait à nouveau et ils voulaient tout faire pour que cela soit le plus tôt possible. Ainsi jour après jours les Elfes Blancs aidés de leur plus fidèles Elfes rebâtirent la cité d’antan afin d’y accueillir de nouveaux jeunes elfes, qui arrivaient par plusieurs mais plusieurs repartaient après quelques temps, ne sachant pas à côté de quoi ils passaient.

Plusieurs crânes et conquêtes de l’oubli passèrent et pour de diverses raisons, les elfes n’étaient jamais au top de leur formes, beaucoup étaient absent ou n’avaient pas la volonté de se battre ou encore étaient blessés …

Jusqu’à ce que Aridhren un des premiers Elfes Blancs ainsi quelques autres vieux elfes revinrent à Minas edhelrim, La cité des Elfes. Ce retour fit plaisir aux Elfes Blancs qui étaient restés jusque là à faire survivre les Elfes et ensemble ils purent continuer de redorer le blason Elfique, se préparant pour le prochain crâne.

Suite et renouveau

Peu de monde su ce qu’il s’était vraiment passé lors de l’ère noire des elfes et comment ils ont reconstruit la cité elfique, mais une chose est sûre, les elfes n’ont jamais complétement disparus ! Même s’ils n’étaient pas au premier plan des compétitions, ils continuaient à se battre à fond dans l’espoir que cela serve à un jour amener la team à la première place. Cette rage de vaincre qui se lisait dans les yeux des elfes les plus fidèles, est ce qui fait la force et la longévité des elfes !
Après avoir accueilli quelques nouvelles recrues prometteuses, nommé un nouvel elfe blanc: Collindo Tingilyavä et l’annonce d’un crane faite par la tour noire, les elfes se mirent tout comme les autres teams à commencer à créer des alliances pour frapper un grand coup lors de ce crane décisif où beaucoup de teams étaient au top. Un nouveau maléfice mis en place par les administrateurs limitait le nombre de membre au sein d’une même coallition. Cela avait pour conséquence que beaucoup de teams étaient à présent sur même pied d’égalité en terme d’effectifs. Ils devaient donc frapper fort pour prouver à tout Inutopia que l’apprentissage elfique restait le meilleur, même s’il était long et difficile … Et beaucoup étaient persuadés qu’il était voué à disparaître. Ainsi les elfes rallièrent les Mages Blancs ainsi que les Anubiens, deux teams amies de longue date afin de combattre côte à côte pour le crane ! Cette alliance se révéla efficace car ensemble ils finirent en troisième position, devant certaines grosses teams telles que les Legendary Gardians et autres qui étaient pourtant favorites de la compétiton.

Les elfes savaient qu’ils avaient réalisé une belle victoire même s’ils n’étaient pas premiers, mais ils savaient également qu’ils devraient continuer à lutter pour remonter la team encore plus haut ! Ce fut difficile mais ils se mettaient à la tâche chaque jour en attendant la prochaine compétition.
Celle-ci fût annoncées plusieurs mois plus tard. Il s’agissait bien entendu de la Conquête de l’oubli. Les règles avaient changé et permettaient ainsi à une team moins nombreuse mais soudée de percer parmi les teams les plus nombreuses. Ainsi les elfes purent atteindre à nouveau la 3ème place mais cette fois sans l’aide de teams amies, en comptant uniquement sur les elfes qui avaient été formés au cours des derniers mois. Cette victoire anéantissait désormais le doute que les elfes remontaient en puissance, le bruit fut vite répandu et plusieurs recrues arrivaient déjà à la lisière de la forêt elfique pour rejoindre leurs rangs…

 Ecrit par Brutos et Kingadri